Les jeunes écrivains de Maizeroy - Chevillon - Le moulin de Chevillon
Index de l'article
Le moulin de Chevillon
Il y a très longtemps, dans le petit village de Chevillon un meunier et sa meunière vivaient au moulin. La Nied coulait paisiblement, en faisant tourner la roue. Le meunier et la meunière vivaient heureux. Mais un beau matin, une sirène passa près de là et s'arrêta près du moulin. Elle était très belle et sa queue était de toutes les couleurs. Le meunier la vit et tomba amoureux de la créature. Il abandonna son travail restant assis de longues heures au bord de l'eau pour admirer la sirène. La meunière était un peu sorcière. En voyant que son mari l'abandonnait, elle décida de se venger. Elle cria quelques paroles mystérieuses: la sirène se transforma aussitôt en truite et le meunier devint muet.
Les jours suivants, il y eut grand remue-ménage dans la rivière.Commandée par la truite sirène, les poissons de la rivière s'étaient rassemblés autour du moulin. Ils creusaient les berges, poussaient les cailloux , déplaçaient la terre. En quelques jours, ils avaient réusssi à détourner la rivière aménageant un nouveau lit loin du moulin. la meunière mourut, le meunier déménagea, la sirène disparut et on n'entendit plus parler d'eux. Le moulin de Chevillon existe encore. Sur une des façades, on peut deviner la marque de la roue à aube. Et pourtant, la rivière ne coule qu'à une centaine de mètres de là. Vous savez maintenant pourquoi.
Texte écrit par Marie Leidelinger en 93/94 alors qu'elle était scolarisée au CE2